29 janvier 2014

Deuxième partie sur «La vraie histoire des préposées aux bénéficiaires »

Ce texte, qui donne suit à celui que j'ai publié le 27 octobre dernier intitulée « La vraie histoire des préposées et aidantes naturelles », est rédigé à partir des données recueillies dans la publication ayant pour titre « Réorganisation des services d'aide à domicile au Québec et droits syndicaux : de la qualification à la disponibilité permanente juste à temps », rédigée par madame Louise Boivin, professeur de l'université de l'Outaouais*. Grâce à cette chercheuse, nous sommes en possession d’informations pertinentes démontrant les effets pervers sur un métier du réseau de la Santé dont une catégorie du personnel se retrouve aux bas de l'échelle, au seuil de pauvreté, sans aucune protection dans le cadre de leur emploi. 

Comment assujettir à l'esclavage des milliers d'individus au 20e siècle en Amérique du Nord ?
Pourquoi le travail de ces femmes est-il si peu considéré ? En tant que société, nous sommes totalement indifférents au travail prodigué par les préposées auprès de nos mères et de nos pères, sauf quand le torchon brûle ! Nous sommes détachés de cette réalité au point d'imaginer que les soins donnés à ces personnes sont réalisés par des objets qu’on jette quand ils ne répondent plus à nos attentes. C'est de cette façon que les préposées perçoivent le regard de la société envers leur personne et leur travail. Et c'est en tant qu'extrants qu'est calculée la valeur du travail des préposées aux bénéficiaires. Je fais référence ici à un système de gestion des ressources humaines appliqué dans le réseau de la santé, la méthode de gestion Toyota, qui a été élaborée dans les usines de production japonaises, que j'explique plus bas. Ces femmes invisibles, sous-payées, mal encadrées dans leurs tâches et n'ayant aucune reconnaissance sur le plan social et juridique, ni aucun droit à la syndicalisation, ont pourtant une très grande responsabilité sur les épaules, celle de prendre soin de nos aînées.  

D’autre part, depuis des décennies, les personnes en position d'autorité (ministres, fonctionnaires, propriétaires de résidences ainsi que la hiérarchie du personnel des agences de la santé) violent délibérément l'intégrité physique et psychologique des préposées en fermant les yeux sur cette situation. Le texte qui suit vous démontrera comment il est facile d'asservir des milliers de travailleuses et d'aidantes en toute légalité. 

Madame Louise Boivin l'explique comme suit : 
« La naturalisation du phénomène offre un paravent fort pratique derrière lequel s'opère une exploitation accrue du travail des femmes. Il faut aussi souligner, comment l'État est à l'avant-garde de ces pratiques managériales de précarisation du travail qui vont de pair avec la privatisation des services publics. La reconnaissance du versant rémunéré du travail du care nécessite donc, en plus de la déconstruction de l'idéologie naturaliste, une responsabilisation de l'État relativement à deux catégories de politiques. D'abord celles qui ont trait à la qualification professionnelle et à la répartition du care entre le secteur public, les entreprises privées et la sphère familiale. Ensuite celles relatives à la régulation juridique du travail et des entreprises. Car les rapports sociaux, de sexes notamment, se jouent aussi à travers ces régulations juridiques qui, dans l'ordre actuel des choses, posent peu d'obstacles à un transfert de risques économiques et sociaux du coeur des réseaux vers leurs périphéries, c'est-à-dire vers les travailleuses. »

Reconnu socialement dans un cadre de qualification établit et bien défini, avec comme prérequis une formation spécifique et une structure de travail, lui aussi définit, valorisé et protégé, les préposées aux bénéficiaires passent d'employées syndiquées du ministère de la Santé et des services sociaux à simple boniche sans statut ni droit, sans qualification et sous payés. Dans mes mots à moi ça veut dire que... torcher le cul de nos vieux vaut si peu, que ceux et celles qui possède un pouvoir d'influence ou décisionnel, quel qu'il soit, s'en lavent les mains...! Vous trouvez mon langage vulgaire ? Pour moi c'est un euphémisme, car ce qui suit l'est beaucoup plus... 

La vraie histoire des préposées aux bénéficiaires II.
Depuis près de trente-cinq ans, les conditions des préposées n'ont pas changé. Ces travailleuses ont vu leur salaire majoré à travers les normes du travail fixé sur le salaire minimum. C'est de cette façon qu'a été établi le salaire des préposées dans les résidences privées, et bientôt celui des travailleuses à domiciles de l'assurance autonomie de M. Hébert. Le salaire peut varier du salaire minimum à 15 $ l'heure, à 30 heures semaines. Même à 15 $ l’heure, il reste un salaire de crève-faim, d'autant plus si les préposées sont chefs de famille, ou personne seule, ce qui représente la réalité pour 80 % des préposées dans les résidences privées pour aînéEs. 

Au Québec, de la colonisation jusqu'à la fin du XIXe siècle, les religieuses ont contribué remarquablement à assurer les services de soins à domiciles, dans les hôpitaux, partout où la nécessité de réponde aux problèmes d'hygiène et de soin l'exigeait. En 1930, l'apparition des services d'aide à domicile est assurée par des religieuses, mais aussi par des femmes laïques provenant d'organismes catholiques. Elles vont dans les foyers ouvriers, secondent les mères et aident les membres féminines de la famille éprouvant des problèmes de santé. Durant trente ans l'État utilise des dizaines de milliers de femmes pour combler les besoins en service de santé à domicile dans la société québécoise, et ce gratuitement. Malheureusement, la culture de l'asservissement des femmes est intégrée aux mentalités depuis trop longtemps. Il est tout à fait normal et très bien vu de demander aux célibataires, aux épouses moins prises ou même libres des responsabilités familiales, de s’investir dans leur communauté en donnant de leur temps au nom de la charité chrétienne. Et jusqu’à l’apparition de ressources publiques-privées, le travail non rémunéré réalisé par les femmes au sein des familles demeurera la principale forme productive de ce secteur d’activité. Parce que ce bénévolat est indispensable pour le système de santé !

15 ans de syndicalisations
Dans les années 1960, un service de santé public québécois est mis sur pied, intégrant les agences religieuses, prenant en compte la demande de soin à domicile qui s'impose par l'augmentation du nombre des personnes regroupant les aînéEs, celles en perte d’autonomies, handicapéEs, et convalescentes. Une partie des services de santé à domicile est étatisée, et les travailleuses, devenues syndiquées, peuvent négocier leurs qualifications. L'État providence s'installe en sauveur dans certains secteurs de l'économique Québécoise et facilite la reconnaissance du travail des auxiliaires familiales, ainsi que le vent qui amène dans notre société la deuxième vague du féminisme des années soixante-dix permet une voix influente sur les décisions de l'État. Des groupes de femmes engagées prennent conscience de leurs conditions et exigent d'être reconnus comme des travailleuses et d'avoir droit aux mêmes avantages sociaux que les autres travailleurs et travailleuses. Elles revendiquent la prise en charge par l’État et la valorisation de certaines fonctions dévolues aux femmes dans la sphère domestique. Grâce au régime de syndicalisation de l’époque un rapport de force s’exerce contre la déqualification du travail rémunéré du care qui est trop facilement associé au travail domestique au foyer. À ces revendications, s’ajoute la qualification professionnelle reconnue par l’État et la création d’un programme de formation ayant pour titre celui d’auxiliaire familiale et sociale. Ces avancées syndicales pour les préposées ont une durée de quinze ans, car bien vite leurs acquis commencent à s’effriter avec l’augmentation de la demande en personnel, la vulnérabilité de l’emploi ainsi que le délestage d’une partie des services offerts dans le secteur public. 

Première réorganisation des services de santé.  Apparition des CLSC et des prestataires privées les EES (entreprise d’économie sociale et résidences privée)
Les effets de la réorganisation du public-privé de la Santé par l'État et les difficultés d'application des droits syndicaux dans la forme de production en réseau, en expansion dans tous les secteurs d'activité, ont des conséquences néfastes sur les tâches des préposées, et sur leurs conditions de travail. Devenu le personnel des CLSC, le ministère de la Santé redéfinit leurs tâches en leur confiant, en plus des soins à domiciles, les services d'entretien ménager, d'assistance personnelle à d’hygiène, et une dimension éducative pour les familles en difficulté. Dans le milieu des années 80, l'État confie la gestion des services à domicile à des entreprises privées, les agences intérims (agences de recrutements), et bien vite ces travailleuses perdent les gains acquis pour se retrouvent sans condition de travail avec des salaires indécents. Parce que l'État n'investir plus dans son système de Santé, ces préposées deviennent des femmes de service à tout faire, mais avec une expertise indéniable. L’embauche de préposées par les usagés et usagères est aussi mise sur pied par l’État dans le cadre du programme d’allocation directe, qui existe encore et qui est appelé chèque emploi-service (CES). À cette organisation de travailleuses, s'ajoutent les services assumés par des associations bénévoles et religieuses, puisque le travail non rémunéré des petits métiers est indispensable à l'État pour répondre aux besoins grandissant dans l'ensemble de son système de santé. 

En 1995 et 1998, le gouvernement fédéral diminue de 30 % les transferts d’argent aux provinces sous prétexte de lutter contre un déficit. Le gouvernement québécois sabre le budget de son ministère de la Santé et nivelle par le bas ses dépenses. Le virage ambulatoire apparaît dans le décor, ce qui consiste à éviter l’hospitalisation ou à en réduire la durée en augmentant les services de soins à domicile. 

Jusqu’à présent, est-ce que ça vous dit quelque chose ? Est-ce du déjà vu ?

Les préposées affectées aux soins à domicile subissent les effets de ce virage par l’intensification de leur travail, concentrée surtout sur l’hygiène (les bains essentiellement) et l’augmentation du nombre de domiciles à visiter quotidiennement. L'augmentation du nombre d’agences intérim (agences de recrutement) se situes alors autour de 40 à 50 %, et les préposées embauchées par ces agences, qui deviennent des sous-traitantes, se retrouvent avec un statut d’emploi précaire sous forme de contrat à durée déterminée. Ce qui signifie que l’ensemble des préposées s’en trouve divisée dans plusieurs catégories, avec des horaires et des salaires variables selon l’entreprise qui les embauche. En gros, il y a celles qui sont embauchées dans les hôpitaux et celles qui restent en fonction dans les CLSC, qui sont dans le réseau public ; et il y a celles qui se retrouvent aux soins à domicile. À partir de 1996, les CLSC se tournent vers les entreprises d’économie sociale en aide domestique (les EESAD) pour assurer une partie des services d’aide à domicile. À partir de cette date, les préposées assignées aux soins à domiciles sont expulsées du réseau de la santé publique et deviennent les femmes de ménage à domiciles dans un réseau de sous-traitance et d'entreprises privées privé! La dévalorisation du travail et la déqualification de la formation des préposées s’imposent dans tout le réseau privé, puisque l’État n’offrira plus les services d’entretien ménager dans la plupart de ses structures publics. 

Beaucoup de chefs et de moins en moins de préposées aux bénéficiaires !
L’alourdissement du système de Santé ne va pas en diminuant ! En 2000, une autre réorganisation des services de santé et sociaux s’installe dans une réforme qui maintient la centralisation du pouvoir décisionnel et accentue la fragmentation de la production du travail. Le travail des préposées assignées aux services à domicile et dans les entreprises privées s’éloigne de plus en plus de leur responsable immédiat, c’est-à-dire le ministère de la Santé, puisqu’elles sont maintenant dans le réseau de privé, les EESAD et les résidences privées. Cette réorganisation consiste à la mise en place de 95 réseaux locaux répartis dans tout le Québec, appelé les Centres de santé et de services sociaux, les CSSS. Quatre ans plus tard, en 2004, l’État décide de manière formelle que le soutien à domicile soit assumé par les prestataires privées : les agences intérim, les EES et les résidences privées qui n’exigent pas de formation spécifique, seulement une formation de quelques heures en PDSB et en premiers soins. 

En résumé, la hiérarchie du système de santé dans laquelle ces préposées se trouvent se résume comme suit : les préposées sont embauchées par les EESAD qui ont comme répartiteurs les CLSC de leurs secteurs, qui eux sont sous la direction des CSSS. Quant aux résidences privées pour aînéEs, elles sont sous la responsabilité des CSSS locaux. Les CSSS sont quant à eux sous la direction des CRSSS. Quatre paliers de supérieurs sont aux dessus des préposées. Nous sommes rendus bien loin du grand patron ! 

Grâce à l’analyse éclairante de la chercheuse Louise Boivin, nous pouvons comprendre maintenant l’importance d’avoir un niveau de protection adéquat des droits à la syndicalisation et à la négociation collective dans un rapport de force menant à la qualification des emplois à travers l’ensemble du réseau privé.  

Qu’en est-il des droits pour les travailleuses employées par les prestataires privés dans les réseaux locaux de services ?
Selon la loi du travail, les travailleuses ont accès aux droits de représentations et de négociations collectives au même titre que toutes les salariées non couvertes par un régime privé ou public. Mais en ce qui concerne les préposées du réseau privé, elles ne peuvent se prévaloir de ces droits puisqu’elles sont dans une organisation en réseau et en relation à plusieurs employeurs, ce qui n’est pas reconnu par la loi du travail qui se base sur la relation employéE-employeurE pour les rapports de droits. 

La longue liste d’intervenants fait en sorte que les préposées n’ont aucun recours juridique, car le donneur d’ordre, le grand patron qui est le ministre de la Santé, et qui est au centre du pouvoir, ne peut être reconnu juridiquement comme employeur responsable, selon la loi du travail. Pourtant, quand le temps d'imposer des normes, exiger une formation, enquêter sur le travail des préposées, le grand patron montre son autorité sur des milliers de préposées de manière ostentatoire !  

Le ministère de la Santé et des services sociaux, et l’État profitent de ce positionnement juridique pour maintenir la situation des préposées dans un cadre juridiquement sans ressource. Nous sommes le tapis sur lequel le ministre piétine nos droits ! Cette situation est d’autant plus propice à l’asservissement, propre à la sphère domestique, puisqu’elle vient se combiner efficacement avec la gestion du travail appelé « au plus juste » ou le lean, la fameuse gestion Toyota. 

Le lean est une forme de gestion du travail appliqué dans le monde industriel pour minimiser au maximum des coûts de production, qui a pris naissance dans les usines Toyota, au Japon. Cette méthode de gestion est maintenant appliquée dans les services donnés aux personnes et dans notre système de santé. 

Ce mode de gestion conduit : 
— à l'individualisation des dimensions émotionnelles et relationnelles inhérentes au travail du care ;
— au contournement des droits collectifs par la fragmentation du travail qui le rend invisible ;
— à la flexibilité du travail nommée « disponibilité permanente juste-à-temps » qui calcule uniquement les périodes travaillées dans une journée.

Être en disponibilité 14 heures par jour, pour à peine 8 heures, au statut de temps partiel, pour 11 $ l’heure !
Quant à la structure du travail des préposées dans ce cadre du soin à domicile et appliquant la gestion du lean, cette structure devient du temps partiel permanent dans une suite de périodes fragmentées, avec des horaires variables et extensibles, aboutissant à une très faible rémunération. Par exemple : 

Julie commence sa journée tôt le matin en se rendant chez Mme Latulipe vers 6 h pour lui donner son bain et préparer son déjeuner, et repart à 7 h. Son deuxième client, M. Dupré habite à quelques pâtés de maisons de Mme Latulipe. Elle arrive à 9 h, et repart vers 11 h 30, après avoir fait le ménage de son petit 3 et 1/2 et préparé le dîner. Il lui fait un large sourire et lui donne une poignée de “paparmannes” en signe de gratitude. À 13 h, Julie fait une petite visite d’une trentaine de minutes à Mme Cloutier, qui habite tout près de chez M. Dupré, pour lui changer ses pansements qu’elle a dû aller chercher au CLSC. Elle retourne chez Mme Latulipe pour la conduire au CLSC à 14 h 30 h, lui faire quelques emplettes et retourne la chercher à 16 h, elle prépare ensuite son souper et part à 17 h. Elle retourne chez M. Dupré à 19 h pour lui faire sa toilette et le mettre au lit, ce qui prend une heure. 

Cette préposée retrouve son foyer et son adolescente, dont elle est l'unique responsable, il est 20h. 30. Julie sera payée pour 7,5 heures de travail, mais aura consacré 14 heures pour les accumuler. De plus, elle est propriétaire d’une voiture pour ses déplacements et faire les courses des prestataires et d’un cellulaire puisqu’elle est sur appel. Demain, elle sera disponible en permanence à temps partiel, dans un autre horaire variable et flexible, parce que les besoins du moment seront différents, et ce à tous les jours.  

L’entrecroisement des rapports sociaux
« Cette sous-qualification, concernant la formation, la structure du travail, la rémunération, est directement liée aux rapports sociaux de sexes et de classe, elle est aussi fondée tout particulièrement sur l’âge et sur la racialisation. Le fait que ces femmes aient accumulé un nombre considérable d’années d’expérience de travail du care dans la sphère familiale constitue un apport précieux et appréciable, mais non reconnu sur le plan de leur qualification professionnelle. Même si la justification couramment utilisée est qu’elles occupent ces emplois par envie d’aider autrui, les travailleuses rencontrées ont affirmé, malgré le fait qu’elle apprécie les relations développées avec les usagères et les usagers, être contraintes d’occuper ces emplois pour des raisons économiques et parce qu’elles n’en trouvent pas d’autres. » 

Pour terminer, un message d'espoir.
Avant de terminer, je tiens à remercier madame Louise Boivin, auteure de la publication « Réorganisation des services d'aide à domicile au Québec et droits syndicaux : de la qualification à la disponibilité permanente juste à temps », qui a bien voulu que j’utilise ses écrits pour rédiger ce texte. Je veux aussi la remercier pour l’aide qu’elle apporte par ses recherches, son analyse critique et juste sur un métier, qui à priori paraît tellement insignifiant, et pourtant il est d’une importance capitale pour l’ensemble du système de santé. Les millions de petits gestes posés quotidiennement par des milliers de femmes sont indispensables au bon fonctionnement des réseaux de la santé, qu’il soit public ou privé.

Pour les générations prochaines, les préposées pratiqueront leur métier, non pas dans l'abnégation et le misérabilisme, comme l'on fait nos prédécesseures, mais avec dignité. Actuellement, les conditions dans lesquelles nous travaillons sont égales aux dédains éprouvés envers notre métier par la plupart de nos gouvernantEs et par l'ensemble des citoyens. L'ingratitude de nos instances dirigeantes et celle de la société en générale ne doit plus nous placer en situation de perdante. Les moeurs et les mentalités vont changer, et ce qui était acceptable hier ne le sera plus demain ! Cependant, c'est à nous d'y mettre un frein !

Préposées, réagissez ! Dites que vous en avez assez de ce dédain ! Regroupez-vous à travers les réseaux sociaux, désignez-vous des représentantes et exigez d’être écouté ! 

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*Références du texte : 
Publication tirée du mémoire ayant pour titre Réorganisation des services d'aide à domicile au Québec et droits syndicaux : de la qualification à la disponibilité permanente juste à temps de Louise Boivin, Professeure au Département de relations industrielles Université du Québec en Outaouais (UQO)
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Source à consulter :

Syndicat québécois des employées et employés de service : http://www.sqees.ca/sqees.ca/index.asp
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Commission de l’équité salariale :  equite.salariale@ces.gouv.qc.ca
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Le modèle de gestion Toyota dans le système de santé : http://www.scfp.qc.ca/librairies/sfv/telecharger.php?fichier=19190
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PORTRAIT DE LA FEMME INVISIBLE dossier de la Gazette des femmes : 
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Forcés de respecter un décret ministériel sur les conditions de travail des employés d'entretien ménager, des dizaines de propriétaires de résidences privées pour aînés envisagent de fermer leurs portes. La situation est si criante, que Québec promet de corriger la loi, a appris La Presse : 
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Enquête sur la satisfaction des usagers des services de santé et des services sociaux - 
Synthèse des résultats, Montréal 2011: http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2069248
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Statistiques : 
Rapport de dépendance démographique des aînés:
24,5 personnes de plus de 65 ans pour 100 travailleurs de 20 à 64 ans en 2010
40,7 personnes de plus de 65 ans pour 100 travailleurs de 20 à 64 ans en 2025, soit un accroissement de 66 %
Bassin de main-d’oeuvre potentielle du Québec : 15 à 44 ans a baissé de 9 %
Nombre de résidences tous types représentés : 2 110 en avril 2012
Nombre d’unités locatives : 119 025   en avril 2012
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Texte états généraux du groupe féministe Pour les droits des femmes : PDF-Q: http://www.pdfquebec.org/
Elles englobent notamment la lutte contre la pauvreté et les inégalités ainsi que la remise en question du système économique actuel.
... elle rappelle que les femmes sont les premières victimes des inégalités économiques, car elles sont surreprésentées dans les emplois précaires et mal rémunérés.

4 commentaires:

  1. quelle tristesse ; tout est vrai et on parle de salaire a 12.00 de l,heure dans la region de quebec a certains endroits. Celles qui travaillent pour des agences sont traitees durement et sans respect.J,ai une amie qui travaille dans ce domaine. Moi je travaille dans une usine et je suis mieux traitee que cela.

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  2. a Longueuil j'ai vu $10.75/h, ridicule!

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  3. Je possede une résidence pour personnes âgées avec 9 résidents semi-autonome , je paye le 15$ demandé sont diner est payé, son heure du dîner est payé aussi, elle a un bain seulement a donner a trois heures pour faire chacun des repas de la journée et fait un lavage ben je la prendre une a deux fois semaines j'ai pas les moyen de faire plus, je fais le reste des heures moi-même. Faut que je la paie la résidence. Je pense pas que les petites résidences de 9 résidents peuvent de permettre de prendre un employé a temps plein a 15$ de l'heure

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